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Détox

Quels sont les bienfaits détox du jeûne intermittent ?

par Marie Hoffsess

Avec le printemps, notre corps, comme la nature, s’éveille. Pour accompagner ce renouveau et s’assurer un regain de vitalité, c’est le moment de s’alléger, de se nettoyer de l’intérieur. Pour perdre les kilos de l’hiver et retrouver une belle énergie, le jeûne intermittent est l’une des solutions détox les plus faciles à mettre en œuvre. 

PAR MARIE HOFFSESS – JOURNALISTE ET NATUROPATHE 

S’il n’a pas la puissance d’un jeûne en continu, sur une semaine ou plus, le jeûne « intermittent », sur 16 à 18 heures par jour, en alternance avec des prises alimentaires légères (pas de choucroute garnie ni de tartiflette, hein !), aligne néanmoins de nombreuses vertus : les kilos superflus disparaissent en quelques semaines, les sensations de faim et de satiété sont régulées, les maladies chroniques améliorées, le système digestif et, par ricochet, tout le métabolisme, se nettoient en profondeur. 

Comment ça marche ? 

Le corps puise ses briques et son carburant dans l’alimentation, mais celle-ci est bien souvent trop abondante et de piètre qualité, créant souvent plus de déchets (gourmands en énergie pour être traités, stockés ou évacués) que d’énergie utile à notre activité quotidienne. Ces déchets sont issus principalement de l’absorption de viandes rouges et charcuteries, de gras saturé, de sucre raffiné, de perturbateurs chimiques, etc. Mais également du simple fonctionnement de notre corps, dans lequel sont créées et meurent à chaque seconde des milliers de cellules.

Plus la période de jeûne sur 24h est longue, plus le corps a le temps de gérer tout cette mécanique et, cerise sur le gâteau, d’enclencher les fonctions « nettoyage » et « auto- réparation » en bout de chaîne. C’est à cette capacité d’auto-réparation que l’on doit tous les effets positifs du jeûne, intermittent ou non. Mis au repos digestif, notre corps peut enfin colmater les brèches, réguler ses sécrétions et calmer son système de défense (immunitaire). 

Sautez le petit-déjeuner ou le dîner 

Concrètement, si vous « mourrez de faim » le matin, profitez du petit-déjeuner pour faire le plein de protéines (œufs, champignons, poissons, fromages, en fonctionde vos préférences), avec, au déjeuner, un bon apport de glucides et de bonnes graisses (céréales, légumes, fruits, huiles de première pression à froid bio…). Le soir, contentez-vous d’une tisane ou, éventuellement, d’un jus vert. Si vous avez du mal à sauter le repas du soir et n’avez que rarement faim le matin, vous pouvez au contraire sauter le petit-déjeuner. Ce repas, contrairement à ce qu’on nous a si longtemps répété, n’est pas le plus important de la journée, cela dépend de chacun ! Vous pouvez pratiquer ce jeûne intermittent quelques semaines ou quelques mois au printemps, ou tout au long de l’année. En effet, les trois à cinq repas par jour habituellement pratiqués ne sont bien souvent qu’une convention sociale et peuvent être aménagés selon votre appétit et votre rythme personnel. Essayez ! 

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