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Développement personnel

Psychobiologie : quel est le sens des maux ?

par Nelly Sevin

Dans toute démarche de santé globale, qui comprend les corps physique, énergétique, émotionnel, mental et spirituel, chercher le sens de la maladie contribue à activer notre guérisseur interne… Ou quand l’inflammation est une réponse face à l’attaque !

PAR NELLY SEVIN – PSYCHOPRATICIENNE, RÉFLEXOLOGUE, FORMATRICE 

Cette recherche de sens ou décodage des maladies est complémentaire à toute médecine traditionnelle et allopathique. Son but est de mette en lumière ce qui est enfoui au plus profond de nous, un traumatisme, des blessures émotionnelles d’enfance, voire une mémoire transgénérationnelle

Lors d’un conflit émotionnel se crée une programmation qui n’est autre qu’une protection pour d’éventuels événement futurs. Face à une situation où nous pensons ne pas avoir de solution, notre cerveau, dont le rôle est de nous maintenir en vie, prend le relais pour assurer l’équilibre vital malgré le stress plus ou moins intense et plus ou moins long. 

Il transmet des informations aux organes qui ont une affinité avec le ressenti émotionnel vécu. Ce n’est pas pour autant que la maladie apparaît au moment où le cerveau enregistre ladite information. Il faudra qu’un événement futur active le processus de mise en route. 

Concrètement, notre métabolisme manifeste les symptômes appropriés dès qu’un événement éveille en nous le même ressenti que lors du conflit programmant. On va dire qu’il biologise le ressenti émotionnel.

EXEMPLE 

Isabelle est l’aînée d’une fratrie de trois enfants. Ses parents désiraient un garçon, à sa naissance son père est déçu mais joue son rôle normalement. Quatre ans plus tard, arrive un autre bébé qui cette fois comble le souhait tant désiré du papa, un garçon. 

Au fil des mois, puis des années, les attitudes du père vont changer envers Isabelle. Son attention vers elle va s’amoindrir petit à petit et les propos vont devenir de plus en plus dévalorisants et comparatifs. Isabelle est une fille, il ne faut pas qu’elle l’oublie ! Elle sera donc toujours moins performante, moins sportive ou plus peureuse que son frère, bref elle n’arrivera plus à attirer l’attention de son père comme avant la venue de son frère. Elle vit beaucoup de colère.Elle ne peut pas l’exprimer comme elle le voudrait, sous peine d’être punie, critiquée, voire de subir des moqueries. Par rapport à son frère, elle oscille entre colère et culpabilité mais pas question de montrer cette situation qu’il lui fait vivre. Isabelle va déclarer des angines à répétition et fera une mononucléose à l’adolescence. 

À l’âge adulte, elle vit en couple, se sent épanouie. Ils vivent heureux quatre ans jusqu’au jour où ils décident de déménager. À côté de leur nouveau lieu de vie, se trouve un couple avec qui ils sympathisent. Son époux passe de plus en plus de temps avec eux et se fait de moins en moins agréable avec Isabelle. Il compare ses attitudes avec celles de la voisine et s’entend dire qu’elle est moins… ou plus … que !

Isabelle commence à faire des infections vaginales, des cystites à répétition. Elle déprime et finit par développer les syndromes du côlon irritable. Malgré tout, elle ne fait pas le lien entre son vécu enfant et les maladies inflammatoires qui se manifestent. 

Le rôle de l’immunité 

Tous les êtres vivants sont dotés d’un système qui leur permet de distinguer n’importe quelle substance étrangère à l’organisme et de s’en défendre. On l’appelle le système immunitaire. Les cellules qui interviennent dans la réponse immunitaire sont les macrophages et les lymphocytes B et T.

Il est épaulé par le système lymphatique qui irrigue le corps entier et plus particulièrement la peau et l’intestin, exposés aux infections. Ces deux systèmes organiques fonctionnent conjointement s’occupant respectivement de la protection et de l’élimination au sein de notre organisme. L’inflammation est une réaction naturelle face à une bactérie ou agent pathogène. Elle s’identifie facilement car elle se caractérise par une sensation de chaud, la peau rougit, il peut y avoir enflure, gonflement et signes de douleur, de la fièvre etc.. Ces signes ou manifestations sont un mécanisme de défense naturelle de notre corps pour éliminer l’intrus

Psychobiologie ou langage de la maladie 

Pour reprendre notre exemple ci-dessus, qu’est-ce que les maladies inflammatoires ont en lien avec le vécu émotionnel d’Isabelle ? Son ressenti. C’est la manière dont elle a vécu l’arrivée de son frère et l’attitude de son père envers elle qui s’est enregistrée au plus profond de son inconscient. 

Sa colère qu’elle n’a pu exprimer ou partager à ses parents, s’est manifestée sous forme d’inflammation (angine). La colère est une énergie forte, de feu. Si elle est refoulée ou contenue, elle va se retourner contre celui qui la vit. 

La culpabilité qu’elle vit, vis-à-vis de son frère à cause des pensées de jalousie face à la différence que font ses parents et particulièrement son père, va développer chez Isabelle la croyance qu’elle vaut moins que les autres et entretenir une jalousie non maîtrisée

Que croyez-vous qu’il se passe en elle, quand son mari la compare à la voisine ? Une mise en route automatique. Un programme de survie pour l’aider à affronter cet événement qui réactive ses blessures émotionnelles. L’inflammation qui se manifeste par des cystites à répétition, infections vaginales et une irritation du côlon ne sont que la somatisation de ce qu’elle vit en elle et qu’elle n’exprime pas ou bien qu’elle exprime mais que son mari n’entend pas.

Pourquoi des cystites et infections vaginales ? Parce que cela touche les organes sexuels qui représentent le nid, le foyer, le territoire. Isabelle se sent envahie dans son territoire (sa maison, son corps par la comparaison et l’omniprésence de la voisine). Le syndrome du côlon irritable manifeste toute la peine et la colère réfrénée. Elle ne sait pas comment évacuer tout ceci et se débarrasser de ses voisins. 

Le sens des maux, une voie de guérison 

Une fois tous les liens tissés entre son enfance et sa vie d’adulte, Isabelle fait un bond quantique

  • Elle prend conscience que sa maladie est un message et non une fatalité ; 
  • Elle accède à la compréhension d’un mode de fonctionnement automatique ; 
  • Intègre que tout ce que nous vivons est en lien de près ou de loin avec notre éducation et la vie du clan (famille, parents, fratrie…) ; 
  • Elle se libère de ressentis émotionnels (sentiments de culpabilité et colère) grâce aux outils thérapeutique tel que la Libération des mémoires émotionnelles) ; 
  • Elle se pardonne à elle-même, pardonne à son mari et à ses parents ; 
  • Elle s’ouvre à une nouvelle vision de la vie et pose des actes concrets ; 
  • Elle s’en trouve grandie et libère son corps de névroses handicapantes et néfastes pour sa santé. La maladie, ne devient-elle pas alors, une solution parfaite pour nous aider à évoluer et retrouver notre liberté d’être ? 
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