Jean-Jacques Charbonier, médecin anesthésiste et réanimateur depuis 35 ans, ses travaux sur l’hypnose en milieu médical ont été vivement critiqués, confirmant comment notre société française clive la médecine dite conventionnelle des médecines alternatives…
Par Marine Lucas
Bonjour Dr. Charbonier, vous êtes médecin anesthésiste et réanimateur depuis 35 ans, vos travaux sur l’hypnose en milieu médical vous ont été vivement critiqués, confirmant comment notre société française clive la médecine dite conventionnelle, des médecines alternatives ?
Le succès de mes ateliers d’hypnose débutés au Canada en octobre 2014 m’a valu bien des ennuis. Aujourd’hui plus de 30.000 personnes ont participé à ces séances en France, en Suisse en Belgique et au Canada. Big Pharma a vu d’un très mauvais œil cette thérapie émergente qui met à mal la consommation de psychotropes ont nous détenons en France le record mondial par habitant. Ils ont voulu tuer l’embryon dans l’œuf en essayant de détruire ma réputation. J’ai pu constater à cette occasion que les fantassins du cartel de Big Pharma infiltraient tous les pouvoirs : politiques, médicaux, médiatiques et même juridiques.
J’ai subi une expertise psychiatrique (qui s’est avérée normale), un contrôle fiscal, deux gardes à vue et une condamnation au pénal pour un patient qui prétend avoir été conscient pendant une partie de son anesthésie alors que je n’ai eu aucune affaire en responsabilité pendant 35 ans d’exercice. Mon assurance professionnelle trouve cette condamnation tellement injuste qu’elle porte l’affaire à la Cour Européenne des Droits de l’Homme pour que l’état français répare mon préjudice. Mais au total, toutes ces attaques ont eu l’effet inverse de celui escompté.
Vous avez développé des travaux sur la Conscience intuitive extra-neuronale, pourriez-vous nous expliquer ce que cela signifie, serions-nous tous dotés de cette extralucidité, dans certaines situations telles que les EMI ?
Cette proposition de Conscience Intuitive Extraneuronale a été exposée dans une thèse de doctorat en médecine que j’ai dirigée et qui a été soutenue par François Lallier à la faculté de médecine de Reims. Elle lui a valu une mention très honorable.
Selon ce concept, quand notre cerveau ralentit son activité comme pendant l’arrêt cardiaque, le coma, le sommeil, l’anesthésie générale ou l’hypnose, nous pouvons la connecter et cette expansion de conscience nous permettrait d’avoir accès aux facultés extraordinaires retrouvées dans les EMI : contact avec les défunts, visions de vies antérieures, flashs de voyance, vision à distance, télépathie, guérisons etc. Tout se passe comme si notre cerveau était un filtre réducteur de conscience.
Vous proposez des expériences de Trans Communication hypnotique (TCH), vous en faites une méthode de soin, pour soigner les blessures profondes, notamment liées à l’angoisse de la mort, surmonter l’épreuve du deuil etc. Pourriez vous nous expliquer comment se déroule cette expérience collective ?
Un atelier de TCH (Trans Communication Hypnotique) dure 4 heures et regroupe 45 participants. Il y a une première heure d’explications et de préparation avant la période d’hypnose qui dure 1H30. Ensuite chacun fait pendant environ 2 minutes un résumé oral de son expérience en le partageant avec le groupe.
Je commente en direct chaque expérience pour que les participants comprennent leurs vécus. Les personnes sous hypnose portent un casque audio et sont installées sur des relax. Ils sont reliés à ma voix et à une musique dédiée mixée en direct par un ingénieur du son, Etienne Dupont. Une troisième personne surveille la séance.
Merci Dr. Jean-Jacques Charbonier pour vos éclairages.