Par Agnès DuBuisson – enseignante pleine présence
Poser une goutte d’huile essentielle de sapin de Sibérie sur une touche de parfumeur. Décrire dans l’espace autour de soi, des volutes, des arabesques et humer le parfum qui se dégage de ce geste. Sentir la respiration qui s’amplifie, sentir le cerveau qui s’aère et pousser un gros soupir de soulagement comme si des chagrins longtemps retenus s’exhalaient de la poitrine. Revenir à sa respiration et sentir en soi l’unité qui s’installe. Laisser s’exprimer un son qui s’invite en cette minute. Le moyen est idéal pour se sentir bien, se reconnecter à la nature, se reconnecter à sa propre nature.
CRISTAL, AVEC UN C COMME… CRISTAL
Et si cela est possible, et ce sera encore mieux, se promener en forêt et se rendre réceptif aux alentours. Cesser le babillage intérieur et accueillir le chant de l’oiseau, accueillir les senteurs que les arbres diffusent, chauffés par le soleil ; sentir sur soi la fraîcheur de l’air, observer le miroitement du soleil entre les branches et les feuilles des arbres. Voici un autre moyen de se sentir bien avec soi- même et bien avec son environnement.
Bien sûr dans les périodes de chagrin, de colère, d’incompréhension, il peut être utile de crier, de taper du poing dans les coussins du salon ou de pratiquer une activité sportive intense. Mais quand les émotions fortes s’apaisent, on peut retrouver à l’intérieur de soi un espace de calme et de sérénité propice à la méditation accompagnée d’un cristal qu’on tient dans la main. Les cristaux vibrent à la même fréquence que la terre et ils peuvent augmenter nos propres vibrations quand nous en avons besoin.
L’ESPACE CACHÉ
Découvrir enfin, au fond de soi, dans la déferlante du malheur, un espace non atteint, un espace vierge, un espace de joie calme et profonde, de connexion à plus Grand que soi. Se sentir relié et entrer dans cette conviction que, quoi qu’il arrive, on n’est jamais seul. Bien sûr, nous aspirons à la sécurité, au plaisir au bonheur. Nous trouvons assez facilement la première, en répondant à nos besoins immédiats : se nourrir, se chauffer, se protéger. Le bonheur est plus aléatoire, il va et vient. Il est fait de sentiments divers : sentiment de bien-être, sentiment de joie, enthousiasme pour une idée, un projet, un voyage. Le plaisir au contraire peut-être immédiat. Je me sens ici et maintenant en accord avec moi-même et avec mon entourage.
Être bien avec son entourage suppose de prendre soin des autres, être à l’écoute, être disponible. Cela n’est possible que si je suis bien avec moi-même. Si je prends le temps de me mettre à l’écoute de mes besoins et de les satisfaire ; si je prends le temps d’être à l’écoute de mes émotions et de les exprimer ; si j’accueille les émotions des autres. Au final créer l’harmonie en soi, dans notre rythme de vie effréné, demande de faire des pauses régulières et de cheminer tranquillement vers la réalisation de soi.