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Santé féminine, le retour en grâce des plantes

par Cosy Naturelles

Tout au long de leur vie, les femmes peuvent vivre et rencontrer des problématiques qui leur sont propres : syndrome prémenstruel, difficulté de conception, infections gynécologiques, endométriose, SOPK, désagréments parfois importants de la ménopause. Très souvent, les réponses apportées sont d’ordre chimique mais malheureusement non exemptes d’effets secondaires.
De nos jours, sous l’impact de différents facteurs : prise de conscience écologique, diminution de l’offre de soin, intérêt scientifique accrue pour la phytothérapie, la gemmothérapie et l’aromathérapie avec la publication d’études scientifiques démontrant l’efficacité des actifs d’origine végétale, on assiste au retour en grâce des plantes pour la prise en charge de la santé féminine.

DE NOMBREUSES HORMONES INTERAGISSENT DANS L’ORGANISME FÉMININ

On connait déjà bien les rôles et les actions des hormones sexuelles (FSH, LH, œstrogènes et progestérone) et des hormones thyroïdiennes sur le fonctionnement de l’organisme. Mais au cours des dernières décennies, les données expérimentales et cliniques ont montré que ces hormones, ainsi que le cortisol, la prolactine ou encore l’ocytocine, interagissent et régulent ensemble le système reproducteur. Par exemple, les hormones thyroïdiennes régulent les effets comportementaux et physiologiques des hormones de la reproduction en activant les réseaux de gènes concernés.
On comprend donc qu’un déséquilibre fonctionnel thyroïdien puisse être lié à un dysfonctionnement de la reproduction chez les femmes.
Ce lien a en effet été montré pour les irrégularités menstruelles, l’infertilité, l’insuffisance ovarienne prématurée, l’endométriose ou encore le syndrome des ovaires polykystiques SOPK. Sachant que le stress chronique, et sa production continue et élevée de cortisol, impacte la production et les possibilités d’action des hormones thyroïdiennes, mais aussi directement des hormones sexuelles FSH et LH, il devient indispensable, en cas de problématique hormonale féminine, de prendre en compte l’ensemble de ces glandes et hormones…

LES INTESTINS ET LE FOIE, DES ACTEURS MAJEURS DE LA RÉGULATION HORMONALE

Le microbiote intestinal est considéré comme un organe endocrinien à part entière. Il joue ainsi un rôle majeur dans le système endocrinien reproducteur tout au long de la vie des femmes en interagissant avec les œstrogènes, les androgènes, l’insuline et les hormones thyroïdiennes notamment. Le déséquilibre du microbiote, ou dysbiose, peut donc entrainer des complications de grossesse, un syndrome prémenstruel, une endométriose, un SOPK ou l’endométriose. Toute problématique féminine hormonale nécessite donc de travailler également sur la qualité de l’écosystème intestinal, afin de s’assurer d’avoir un intestin intègre et un microbiote promoteur de santé.

Par ailleurs, si nombre des problématiques féminines sont en lien avec un déséquilibre des hormones sexuelles œstrogènes et progestérone, il ne faut pas oublier que ces hormones sont elles- mêmes inactivées par l’organe de détoxication par excellence : le foie. Or, la détoxication hépatique des œstrogènes nécessite plusieurs étapes qui s’accompagnent de la production de métabolites intermédiaires ayant des effets indésirables marqués : une action génotoxique notamment et, paradoxalement, un effet très oestrogénique. On veillera donc à apporter, par l’alimentation et la micronutrition si nécessaire les cofacteurs micronutritionnels indispensables pour que le foie puisse accomplir ses fonctions de détoxication de manière correcte et complète. La phytothérapie, notamment avec l’artichaut, le radis noir, le romarin jeune pousse ou le sulforaphane (extrait du brocoli), peuvent également venir le soutenir. 

UN EXEMPLE : LE SYNDROME PRÉMENSTRUEL SPM

Le SPM est une problématique très fréquente qui peut s’accompagner d’une sensibilité accrue des seins, de maux de tête, d’une prise de poids, de saignements menstruels abondants ou légers, de seins fibrokystiques, de fibromes, de fatigue, d’anxiété, d’irritabilité, de douleurs pelviennes… L’hyper-œstrogénie est la plus souvent en cause et peut être elle-même en lien avec de nombreux facteurs : carences ou excès alimentaires, hormonothérapie, perturbateurs endocriniens, stress sociaux et chroniques, déséquilibres de la fonction ovarienne, production accrue d’œstrogènes par d’autres tissus (et surtout le tissu adipeux), détoxication hépatique altérée, inflammation… Selon le cas, et la quantité de tissu adipeux présent, la prise en charge et l’accompagnement diffèrent : il peut s’agir de réduire l’hyperfolliculinisme et de réguler la phase lutéale (2ème partie de cycle), de faciliter la détoxication hépatique, de diminuer l’inflammation, d’équilibrer le psychisme (le Mg et les plantes adaptogènes peuvent vraiment faires des merveilles ici) et de veiller à l’équilibre thyroïdien, entre autres… 

UN AUTRE EXEMPLE : LE SYNDROME DES OVAIRES POLYKYSTIQUES SOPK

Le SOPK est sans doute la maladie endocrinienne la plus fréquente chez la femme en âge de procréer, puisqu’une femme sur 10 est concernée (et sans doute plus car le SOPK reste largement sous-diagnostiqué aujourd’hui). Il s’agit d’un dérèglement hormonal d’origine ovarienne et/ou centrale associé à des troubles métaboliques et cardiovasculaires complexes. Le SOPK constitue la 1ère cause d’infertilité en France. Ce dérèglement hormonal entraine l’élévation du taux de testostérone sanguin et donc une hyperandrogénie (qui peut se manifester par une hyperpilosité, de l’acné, une chute des cheveux de type androgénique). Les symptômes varient d’une femme à l’autre et peuvent être très handicapants. Il se caractérise également par une carence en oestrogènes.
Et surtout, le SOPK est directement lié à une résistance à l’insuline, qui, à plus ou moins long terme, favorise la prise de poids et le diabète de type 2. Un risque d’hypertension artérielle et de maladies cardiovasculaires, ainsi que le syndrome d’apnée du sommeil sont également décrits.
La génétique, l’épigénétique, l’hyperinsulinisme, le stress oxydatif, les perturbateurs endocriniens, l’inflammation chronique, l’hypothyroïdie ou encore la sédentarité sont autant de mécanismes et de facteurs associés au SOPK.
Là aussi, l’accompagnement du SOPK doit donc être pluridirectionnel et dépend des mécanismes s’exprimant le plus chez la personne concernée.

LA MÉNOPAUSE, LE DERNIER CHAMBOULEMENT HORMONAL CHEZ LA FEMME

La ménopause concerne évidemment toutes les femmes à un moment ou l’autre de leur vie. Elle correspond, par définition, à l’aménorrhée (absence de règles) depuis un an. La période de la préménopause est une période où s’éteint progressivement la fonction exocrine de l’ovaire avec raréfaction des ovulations précédant leur disparition totale. Pendant cette période, la raréfaction et le vieillissement de follicules stimulables sont responsables de dysovulations et d’anovulation.
Les corps jaunes sont rares et de mauvaise qualité. Il en résulte un déficit en progestérone, contrastant avec une sécrétion d’estrogènes normale et parfois élevée en réaction à l’hyperstimulation des follicules restants par la FSH. Pendant cette période, la femme est soumise à une hyperoestrogénie relative.
A la ménopause, les réserves folliculaires des ovaires sont épuisées. Au niveau hormonal, la sécrétion ovarienne d’œstrogène et de progestérone chute. La sécrétion surrénalienne continue normalement (androgènes et certains œstrogènes).
Les femmes sont donc en carence oestrogénique. Notons cependant qu’avec l’âge, la sécrétion surrénalienne finira par décliner aussi. Notons que devant l’allongement de la durée de vie, une femme vit en moyenne aussi longtemps ménopausée, sinon plus, que non ménopausée. Il est donc important d’accompagner au mieux cette période charnière et de prévenir non seulement les désagréments, mais surtout les pathologies les plus à risque.
Selon les antécédents médicaux, la qualité de l’alimentation et du microbiote, la corpulence de la personne (le tissu adipeux produit des œstrogènes par aromatisation), l’hygiène de vie globale et l’état psychologique de la personne, les manifestations de la ménopause (bouffées de chaleur, sécheresse vaginale) et les risques à plus long terme (cancérisation, ostéoporose, sécheresse de la peau et des muqueuses, sarcopénie…), les conseils d’hygiène de vie, les plantes et les micronutriments recommandés varient. Nous vous recommandons donc de prendre l’attache d’un praticien de santé afin de faire un bilan et de choisir les conseils les plus adaptés à votre situation.


Communiqué

Les conseils de Naturelles :

Le laboratoire LPEV a développé toute une série de compléments
alimentaires de qualité qui peuvent vous aider à passer le plus sereinement
possible les différentes périodes hormonales et les éventuelles difficultés
associées de la vie d’une femme.
Par exemple, 2 plantes majeures pour l’accompagnement des
dysfonctionnements de la thyroïde seront très prochainement disponibles en format Quantis® : l’avoine (déjà disponible) pour les insuffisances thyroïdiennes, et le lycope d’Europe (disponible en novembre) pour l’hyperthyroïdie et les bouffées de chaleur qu’elle amplifie.
Le métabolisme hépatique des œstrogènes peut également être accompagné par Artichaut-Radis noir LPEV® ou sous forme de Quantis® artichaut 1/3 Romarin jeune pousse 1/3 et curcuma 1/3.

L’alchémille, l’achillée millefeuille, le gattilier ainsi que l’airelle jeune pousse et le framboisier jeune pousse sont également disponibles pour aider à réguler le cycle menstruel de la jeune femme, et peuvent également s’avérer utile dans l’endométriose.

Récemment, le laboratoire LPEV a également innové pour l’accompagnement des dysglycémies. Nergecarb® Fort, qui combine :

  • le murier blanc (Reducose®) inhibiteur de l’absorption des sucres auniveau intestinal,
  • la berbérine (sous une forme assimilable Berbevis®) qui augmentel’utilisation du glucose par les muscles,
  • et le chrome qui aide les cellules à être plus réceptive à l’insuline,Nergecarb® Reducose® est particulièrement utile pour toutes les personnes ayant besoin d’une aide pour maintenir un équilibre du métabolisme des sucres (Perte de poids, SOPK, SPM, ménopause notamment).Bien sûr, l’accompagnement personnalisé reste une nécessité. Nombre des plantes et des compléments alimentaires présentent des contre-indications et des précautions d’emploi. Etant donné la complexité des interactions hormonales et les conséquences de celles-ci, nous ne pouvons que vous conseiller de consulter un praticien de santé qui pourra vous conseiller au mieux selon votre propre situation.

N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre praticien ou à appeler le Laboratoire LPEV au 04 70 90 61 45 pour plus d’informations.

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