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Bien se soignerIntimité féminine

La valse des hormones

par Cosy Naturelles

On ne peut dater la ménopause d’une femme que rétrospectivement, puisqu’elle correspond officiellement à l’absence de règles pendant 1 an. Mais souvent, les cycles menstruels sont devenus irréguliers bien avant, lors de la périménopause, qui commence en général vers 45 ans et peut durer jusqu’à 7 ans.

Au cours de cette période, la sécrétion des hormones sexuelles féminines commence à fluctuer de manière irrégulière, avec généralement une baisse rapide de la production de la progestérone et une irrégularité des sécrétions d’œstrogènes. La plupart des femmes alternent donc des périodes d’hypo-oestrogénie (absences de règles, bouffées de chaleur, fatigue et troubles du sommeil, sécheresse vaginale…), de cycles normaux et d’hyper-oestrogénie (syndrome prémenstruel, agressivité et irritabilité, fibrome utérin possible…).

PAR MARINE DODET – NATUROPATHE, FORMATRICE, CONFÉRENCIÈRE

Une ménopause… ou des ménopauses ?

Avant la ménopause, les œstrogènes sont sécrétés en majorité par les ovaires à partir d’androgènes. A partir de la ménopause, la quantité d’œstrogènes produite dépend de l’importance du tissu adipeux, et donc de la silhouette et de l’indice de masse corporelle de la femme.

En effet, le tissu adipeux est capable de fabriquer des œstrogènes à partir des androgènes au cours d’un processus que l’on appelle aromatisation. Plus la femme possède de tissu gras, plus elle produit d’œstrogènes et donc plus l’imprégnation oestrogénique de l’organisme est importante. Or cette imprégnation n’est pas anodine : elle conditionne l’état de santé de la femme.
Ainsi, plus l’imprégnation vécue par une femme au cours de sa vie est élevée (qui est aussi fonction du temps entre la puberté et la ménopause, de la durée de la contraception hormonale, de l’exposition aux perturbateurs endocriniens, de la capacité de détoxication hépatique…), plus le risque de développer un cancer du sein augmente.


Communiqué

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Globalement, un tissu adipeux en excès entraîne une perturbation des sécrétions surrénaliennes et de l’hormone de croissance, stimulant ainsi la production d’œstrogènes, et une perturbation des enzymes hépatiques. Or, c’est le foie qui dégrade et inactive les hormones dans l’organisme.

L’inactivation des œstrogènes s’en trouve donc diminuée. Au final, une femme en surpoids se retrouve en hyper-oestrogénie, et l’on voit bien ici que la ménopause n’est pas nécessairement un manque d’hormones ! Chaque femme est donc un cas particulier, et il n’y a pas une ménopause, mais des ménopauses.

A chaque femme, selon son mode de vie, son histoire et sa silhouette, correspondent donc des risques post-ménopausiques particuliers.

Des risques différents

Physiologiquement, les femmes maigres et minces sont plus à risque de développer pendant et après la ménopause une sécheresse de la peau et des muqueuses ainsi que de l’ostéoporose. Les femmes plantureuses et arrondies seront, elles, davantage concernées par le risque de développer des maladies cardiovasculaires et des cancers hormonodépendants (sein, ovaire, utérus).

Malheureusement, pour toutes, le stress oxydatif et l’inflammation augmentent avec la ménopause. Avant la ménopause, les cycles menstruels se terminaient par des saignements des règles qui sont l’occasion de pertes en fer. Or ce dernier est un puissant agent d’oxydation et d’inflammation.

Cette protection disparaît avec la disparition des règles. Après la ménopause, la vitesse de vieillissement des femmes rattrape donc celle des hommes, de même que les risques de maladies dégénératives.

Mais pas de panique ! Une hygiène de vie adaptée, celle qui vous est décrite régulièrement dans ces pages, et quelques outils spécifiques permettent de se préparer et de passer le cap en douceur.

A suivre…

Sources :
Souccar T., Bien vivre sa ménopause, septembre 2013, les Dossiers de Santé & Nutrition.
Curtay J.P. Dr, Ménopause : comment passer ce cap en douceur, août 2016, Les dossiers de Santé & Nutrition

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