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Bien se soigner

Comprendre le SOPK (syndrome des ovaires polykystiques), pour mieux l’accompagner

par Martine Carrétéro

Le syndrome des ovaires polykystiques, ou SOPK, est l’une des pathologies endocriniennes les plus courantes affectant les femmes en âge de procréer. En moyenne, plus d’1 femme sur 10 est concernée par cette maladie hormonale, 1ère cause d’infertilité féminine en France.

Classiquement, dans un ovaire fonctionnel, une petite dizaine de follicules est apte à maturer à chaque cycle (sous l’action de la FSH, une hormone sécrétée par l’hypophyse), mais un seul d’entre eux atteindra la maturation lui permettant d’ovuler (sous l’action de l’autre hormone hypophysaire : la LH). Avant l’ovulation, les follicules en croissance produisent des œstrogènes. Après l’ovulation, le follicule qui a maturé et ovulé devient corps jaune, qui produit la progestérone, jusqu’aux menstruations suivantes ou le cycle recommence.

QU’EST-CE QUE LE SOPK ?

Dans l’ovaire polykystique, on observe une augmentation du nombre de follicules, un arrêt de la maturation folliculaire et une perturbation de la sélection du follicule ovulatoire, soit par perte de la sensibilité à la FSH, soit par excès de LH. Il en résulte une surproduction d’androgènes par les follicules.

Selon les critères de Rotterdam (consensus de 2003), le diagnostic de SOPK repose sur la présence de deux des trois caractéristiques suivantes :

• la rareté ou l’absence d’ovulation
• l’hyperandrogénie (des niveaux élevés d’androgènes, se traduisant par une augmentation des symptômes masculins tels que l’acné, l’hirsutisme et la perte de cheveux sur les tempes et le front)
• et la détection d’ovaires polykystiques à l’échographie (après exclusion d’autres causes).

Notons donc que la présence de kystes n’est pas indispensable pour diagnostiquer le SOPK.

Attention cependant, des risques de surdiagnostic existe à l’adolescence, lorsque les modifications ovariennes qui se produisent durant la puberté sont très proches de celles observées dans le SOPK, mais avec un caractère transitoire et réversible dû à la maturation du fonctionnement hormonal gonadique.

Ainsi, le SOPK est un trouble hormonal complexe résultant en des impacts significatifs sur la santé reproductive (infertilité, sous-fertilité et complications de la grossesse), mais également métabolique (risque et prévalence plus élevés de diabète de type 2 et de maladies cardiovasculaires) et psychologique (anxiété, dépression et détérioration de la qualité de vie).

DES MÉCANISMES SOUS-JACENTS QUI RESTENT À CLARIFIER

Malgré les effets néfastes bien documentés du SOPK sur la santé, les origines de cette maladie restent mal comprises.
Les mécanismes supposés qui sous-tendent le SOPK comprennent la résistance à l’insuline. Celle-ci peut être intrinsèque au SOPK et liée à une réponse dérégulée à l’insuline dans les tissus périphériques métaboliquement actifs, et ce même en l’absence de surpoids ou d’obésité. Mais la résistance à l’insuline peut également être extrinsèque au SOPK, liée cette fois à l’obésité, où la prise de poids aggrave encore la pathologie. Chez les femmes atteintes du SOPK, la résistance à l’insuline accompagnée d’une hyperinsulinémie compensatoire induit une surproduction d’androgènes dans les ovaires, pouvant conduire à une hyperandrogénie. De plus, le SOPK est lié à une symptomatologie d’hyperphagie et à un comportement de recherche de nourriture qui peuvent intensifier l’accumulation de graisse corporelle et les perturbations endocriniennes, tout en favorisant une mauvaise image corporelle, la culpabilisation et les angoisses psychosociales qui en découlent.

Des études ont également mis en évidence une vingtaine de gènes prédisposant au SOPK, mais les auteurs s’accordent à dire qu’ils n’interviennent que pour 10% des cas. Cependant, des antécédents familiaux de SOPK augmentent fortement les risques de développer la maladie. Ainsi, 60 à 70% des filles nées de femmes atteintes du SOPK développent la pathologie, probablement en lien avec une transmission épigénétique (modification de l’expression des gènes sous l’action environnemental : hormonal, micronutritionnel…).

D’autres publications ont également montré la présence, dans le SOPK avec résistance à l’insuline, de niveaux élevés de produits finaux de glycation avancées (AGE) nocifs. Ces AGE sont des composés protéiques ou lipidiques exposés à des sucres. Ils se forment suite à un stress oxydatif important et/ou à une hyperglycémie chronique (résultant ici de la résistance à l’insuline). Ces AGE s’accumulent dans les ovaires SOPK et contribuent au maintien d’un stress oxydatif important et au fonctionnement anormal de ces ovaires.

Les perturbateurs endocriniens, tels que le bisphénol A, ont également été mis en cause dans l’étiologie du SOPK. Au final, l’excès d’adiposité fréquent et l’hyperandrogénie génèrent une inflammation chronique de bas grade (observée même chez les femmes atteintes de SOPK et de poids normal), elle-même favorisant l’ensemble des maladies dégénératives…

UN ACCOMPAGNEMENT MULTIFACTORIEL À INDIVIDUALISER
Bien que tous les mécanismes sous-jacents et leurs interactions ne sont pas encore totalement élucidés, il ne fait plus de doute aujourd’hui que la résistance à l’insuline, le stress oxydatif et l’inflammation chronique se retrouvent chez toutes les femmes souffrant de SOPK.

Il n’existe pas à ce jour de traitement curatif du SOPK. Les traitements proposés sont anti- symptomatiques et dépendent des priorités de la personne (fertilité, perte de poids, soulagement des symptômes hyperandrogéniques tels que l’acné et l’hirsutisme).

Cependant, l’accompagnement que l’on peut proposer en santé naturelle a tout intérêt à cibler les mécanismes sous-jacents accessibles par l’hygiène de vie.
On favorisera donc une alimentation anti-inflammatoire et riche en omégas 3 et en micronutriments, où l’on choisira préférentiellement les aliments riches en fibres et élevant peu ou modérément la glycémie. Le mouvement et l’activité physique représentent également une partie indispensable d’une hygiène de vie permettant d’améliorer la sensibilité à l’insuline. Plusieurs études ont même montré que l’exercice, avec ou sans régime, peut relancer l’ovulation chez les femmes atteintes de SOPK.

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Les Conseils de Naturelles – Le laboratoire LPEV

Le laboratoire LPEV, spécialisé en micronutrition propose des compléments alimentaires de qualité que nous apprécions particulièrement, qui peuvent vous aider à mieux vivre la maladie si vous souffrez de SOPK.

Uninutris® Berbérine peut vous aider à améliorer votre sensibilité à l’insuline, votre profil lipidique et votre balance hormonale (baisse de la testostérone et de l’acné, amélioration de l’ovulation). De plus, LPEV vous propose la berbérine sous une forme orale particulièrement biodisponible et bien tolérée par l’intestin qui a fait l’objet d’’une étude clinique chez des patientes atteintes de SOPK en surpoids. A l’issue de 60 jours de complémentation à raison de 2 comprimés par jour, les analyses des 12 patientes ont montré une diminution significative des facteurs d’inflammation, de la résistance à l’insuline, des triglycérides, de la testostérone et de l’indice de masse corporelle et du tissu adipeux viscéral. Les auteurs de l’étude concluent à une utilisation sure et efficace de la berbérine dans le traitement du SOPK.

Le resvératrol est l’un des suppléments les plus recommandés pour le traitement du SOPK, notamment car il possède des effets anti-inflammatoires, antioxydants, cardioprotecteurs et parce qu’il limite également la résistance à l’insuline. LPEV vous propose Uninutris® Trans-resvératrol, une source d’origine naturelle, à raison de 2 comprimés par jour.

Enfin, Uninutris® Acide R-αlipoïque permet de s’opposer au stress oxydatif et notamment à la formation des AGE.

Bien sûr, l’accompagnement personnalisé reste une nécessité. Nombre des plantes et des compléments alimentaires présentent des contre-indications et des précautions d’emploi. Etant donné la complexité des interactions hormonales et les conséquences de celles-ci, nous ne pouvons que vous conseiller de consulter un praticien de santé qui pourra vous conseiller au mieux selon votre propre situation.

N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre praticien ou à appeler le laboratoire LPEV au 04 70 90 61 45 pour plus d’information

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