TEXTE : VÉRONIQUE RAVANEL, CONSEILLÈRE EN ÉDUCATION, COMPORTEMENT ET NUTRITION CANINE.
Hippocrate, médecin grec de l’Antiquité (5e siècle av. J.-C.), avait affirmé la primauté du lien alimentation & santé : « Que ton alimentation soit ta première médecine ». Aujourd’hui, 26 siècles plus tard, la recherche scientifique ne cesse de le prouver : l’alimentation est probablement le pilier central de la santé, toutes espèces confondues. Selon sa classification zoologique et sa dentition, la conformation et le fonctionnement de son appareil digestif, le chien est, et reste malgré sa domestication, un carnivore.
Il est préjudiciable de confondre l’évolution comportementale d’une espèce et son évolution physiologique. Le régime alimentaire naturel d’un carnivore est essentiellement composé de chair crue. S’il ne peut manger de viande crue, le chien ingérera ce qu’il trouve, ou ce qu’on lui donne, on l’appelle donc communément « carnivore opportuniste ».
Cependant, il ne pourra s’adapter physiologiquement à une alimentation quotidienne inadaptée, tôt ou tard elle lui causera du tort. Digérer consiste à dégrader des aliments bruts, complexes, et une digestion ne peut être optimale que si l’aliment ingéré est biologiquement adapté à l’animal. De nos jours, quand on accueille un chien dans notre foyer, le réflexe est presque toujours de lui proposer des croquettes.
Elles sont devenues une sorte de « norme facile » et rares sont ceux qui se penchent sur le bien-fondé et les composants de cette alimentation.
Malbouffe et cie…
Parallèlement à l’évolution de ce marché (colossal), les pathologies se multiplient : obésité, diabète, boulimie, allergies, troubles cardio-vasculaires, troubles gastriques et pancréatiques, système immunitaire déficient, troubles de la croissance, cancers, etc…
Vu la dégradation de la santé de nos chiens depuis quelques années, il y a inévitablement, entre autres, un lien avec la nourriture industrielle.
Or, la qualité de son alimentation doit lui permettre d’être et de rester en bonne santé toute sa vie, lui apporter l’énergie et les nutriments nécessaires au bon fonctionnement de son organisme, et notamment de combattre efficacement les refroidissements et maladies hivernales.
Sortez-les couverts !
Remettez si possible le toilettage de votre chien au printemps. Si vraiment vous le jugez obligatoire et, notamment, s’il a couru dans le sel de déneigement, baignez-le juste avant la nuit, avec un shampoing canin hydratant de qualité, rincez-le abondamment et séchez-le rapidement et efficacement. Gardez-le bien au chaud pour les 12 prochaines heures. Si vous êtes contraint de le laver régulièrement en période de froid, il peut être justifié de lui acheter un manteau, adapté à sa taille et à sa corpulence (essai en magasin obligatoire). Cependant, ne forcez jamais votre chien à porter un manteau s’il ne le supporte pas.
Attention lors des balades, les chiens affublés d’habits ne sont pas toujours identifiés comme « des chiens » par leurs congénères ! Restez donc prudents lors des rencontres.
L’argent colloïdal
C’est un oligo-élément, excellent booster du système immunitaire. Il est utilisé depuis des millénaires pour ses propriétés antiseptiques (antibactérien, antivirus et antifongique) et c’est un remède parfait pour guérir ou prévenir les infections canines.
Utilisez-le alors en usage interne :
- A l’aide d’une seringue de «gavage» (les oligo-éléments sont mieux absorbés par voie sublinguale).
- En le versant directement dans son eau (attention, bol en céramique ou plastique uniquement). Posologie (Argent Colloïdale 15 ppm, en pharmacie ou magasin spécialisé) :
En traitement préventif, faites des cures de 10 jours par mois :
- 2,5 ml par tranche de 5kg de poids du chien, à diviser en 3 prises.
En cas de maladie, administrez jusqu’à que l’infection soit jugulée :
- 5 ml par tranche de 5kg de poids du chien, à diviser en 3 prises.
NB : L’argent colloïdal de qualité est fabriqué par électrolyse, conservé à l’abri de la lumière dans une bouteille en verre bleutée, sa composition est exempte de conservateurs, produits chimiques ou substances ajoutées, sa durée de conservation est longue et il ne doit pas être réfrigéré.
Naturellement, ces conseils ne dispensent en rien d’une visite chez votre vétérinaire habituel.
