L’endométriose, une maladie chronique et souvent méconnue, affecte des millions de femmes à travers le monde, altérant leur qualité de vie et leur bien-être. En France, l’endométriose touche environ 10% des femmes en âge de procréer. Mais si l’on regarde les femmes souffrant de douleurs pelviennes chroniques, en particulier au moment des règles, c’est près de 40% d’entre elles qui sont concernées.
Malgré une prévalence très forte, la maladie reste méconnue. Ainsi, dans une étude française publiée en 2023, le délai diagnostique total moyen était de 12 ans ! Un délai particulièrement long dont l’origine est multifactorielle. Mais les auteurs de l’étude pointent surtout le manque de formation et de sensibilisation du corps médical et du grand public pour qui il est encore très souvent « normal de souffrir » aux moments des règles. Notons que cette condition peut survenir chez des femmes de tous horizons, indépendamment de leur origine géographique ou de leur statut socio-économique.
QU’EST-CE QUE L’ENDOMÉTRIOSE ?
L’endométriose est une maladie au cours de laquelle des cellules de l’endomètre (couche interne de l’utérus) migrent soit dans le myomètre (couche moyenne de la paroi de l’utérus), soit dans la cavité pelvienne (sur les ovaires, le rectum, la vessie), ou encore dans l’abdomen, et même dans de rares cas dans le thorax (sur les poumons). On parle de cellules ectopiques.
Ces cellules restent sensibles aux hormones féminines et se comportent comme du tissu utérin. Elles vont donc proliférer, saigner et laisser des cicatrices fibreuses à chaque cycle menstruel. Les symptômes varient d’une femme à l’autre, mais ils incluent généralement des douleurs pelviennes intenses, des crampes menstruelles sévères, des douleurs pendant les rapports sexuels et des problèmes de fertilité.
DES MÉCANISMES SOUS-JACENTS NOMBREUX, DONT CELUI DU DYSFONCTIONNEMENT IMMUNITAIRE
Bien que les mécanismes précis de l’endométriose ne soient pas entièrement compris, plusieurs théories sont explorées. L’hypothèse principale suggère que des cellules endométriales peuvent atteindre la cavité abdominale via des menstruations rétrogrades (le sang remonte les trompes de Fallope) et générer de nouveaux foyers endométriaux. Cependant, 90% des femmes présentent des saignements rétrogrades et toutes ne développent pas des lésions d’endométriose. Des facteurs de sensibilité individuelle doivent donc intervenir.
Parmi ceux-ci, la possibilité d’un dysfonctionnement du système immunitaire, permettant à ces cellules ectopiques de se développer de manière anormale en dehors de l’utérus.
Dans l’endométriose, on observe également une production excessive et anormale des prostaglandines, des médiateurs chimiques de l’inflammation, à l’origine de l’hyperalgésie pendant les menstruations. D’autres études pointent également la possibilité d’une influence de l’estrobolome, c’est-à-dire de l’ensemble des gènes bactériens présents dans l’intestin qui expriment des enzymes capables de produire des œstrogènes. Un estrobolome trop actif favorise donc une hyperoestrogénie, elle-même favorable aux cancers hormonodépendants et à l’endométriose. En effet, les cellules ectopiques prolifèrent sous l’action des œstrogènes.
De plus, des études très récentes semblent impliquer certaines espèces bactériennes intestinales dans l’endométriose. D’autres associent l’endométriose à une insuffisance de Lactobacillus dans la cavité vaginale. Il semble donc que le microbiome vaginal joue un rôle important dans la régulation de la pathogénèse et des complications associées à l’endométriose.
Un microbiote plus diversifié est en effet associé à de meilleurs résultats cliniques. Par ailleurs, thyroïde et endométriose sont également liées. Ainsi, le métabolisme des hormones thyroïdiennes est altéré dans les cellules endométriosiques. Ces hormones favorisent également la prolifération des cellules ectopiques, aggravant la maladie. On aura donc tout intérêt à prendre en compte la fonction thyroïdienne et la prise éventuelle de médicaments à base d’hormones thyroïdiennes dans l’accompagnement de la femme souffrant d’endométriose. Enfin, dans une méta-analyse de 2022, les perturbateurs endocriniens, et notamment les PCB, les pesticides et les phtalates sont clairement associés à un risque accru d’endométriose.
UN ACCOMPAGNEMENT MULTIFACTORIEL À INDIVIDUALISER
Les facteurs en cause sont donc nombreux : génétique (bien sûr), mais aussi et surtout épigénétique, hyperoestrogénie, inflammation chronique, dysrégulation immunitaire et dysbiose intestinale et vaginale, perturbateurs endocriniens, et tout ce que l’on ne connait pas encore… La prise en charge doit donc être individualisée selon les prédispositions et l’hygiène de vie de chacun. On favorisera notamment une alimentation anti-inflammatoire et riche en omégas 3 et en micronutriments, de façon à favoriser un microbiote et un système immunitaire sain et adéquat.
Selon les besoins, la fonction hépatique pourra également être soutenue, car c’est le foie qui détoxifie les œstrogènes sanguins. Le surpoids et l’obésité favorisent également l’hyperoestrogénie avec une production adipeuse d’œstrogènes. Si nécessaire, une perte de poids, même modérée, peut améliorer la situation.
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Les Conseils de Naturelles :
Le laboratoire LPEV a développé toute une série de compléments alimentaires premium qui peuvent vous aider à mieux vivre la maladie si vous souffrez d’endométriose.
Ainsi, l’huile d’onagre LPEV, les Omega 3 EPA LPEV et UNINUTRIS® trans-Resvératrol peuvent aider à réguler l’équilibre des prostaglandines pro- et anti-inflammatoires.
Les NERGEFLORE® TLR 10M et CND 5M, riches en Lactobacillus, pourront vous aider à rééquilibrer votre flore vaginale. Ces probiotiques permettent également de travailler sur le microbiote intestinal, et ainsi sur l’immunocompétence du système immunitaire.
NERGECUMA® FORT favorise la détoxication hépatique tout en inhibant des voies pro-inflammatoires.
L’activité des œstrogènes pourra également être modulée à l’aide des plantes. Nombre d’entre elles, telles l’astragale, l’achillée millefeuille ou l’alchémille, grâce à leurs polyphénols puissants, régulent les déséquilibres endocriniens.
La quercétine, que vous trouverez dans UNINUTRIS® Quercétine, aide à inhiber la prolifération et la migration des cellules ectopiques tout en favorisant l’apoptose (la destruction) de ces cellules.
Pensez également aux huiles essentielles aux effets relaxants musculaires (petit grain bigarade par exemple) et psychologiques (lavande vraie notamment).
Bien sûr, l’accompagnement personnalisé reste une nécessité. Nombre des plantes et des compléments alimentaires présentent des contre-indications et des précautions d’emploi. Etant donné la complexité des interactions hormonales et les conséquences de celles-ci, nous ne pouvons que vous conseiller de consulter un praticien de santé qui pourra vous conseiller au mieux selon votre propre situation.
N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre praticien ou à appeler le Laboratoire LPEV au 04 70 90 61 45 pour plus d’informations.