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Santé mentale un corps sain grâce à un esprit sain

par Cosy Naturelles

LA FRANCE, CHAMPIONNE DES ANTIDÉPRESSEURS ?

Entre 1980 et 2001, la consommation d’antidépresseurs en France a fortement augmenté, la plaçant au sommet des pays européens. Depuis 2010, cette consommation s’est stabilisée, avec une moyenne de 5,5 doses par jour pour100 habitants en 2021, situant la France dans la moyenne basse des pays de l’OCDE (6,6 doses en moyenne). Cependant, les antidépresseurs restent très prescrits, notamment chez les femmes (42,4 % contre 27,1 % pour les hommes) et dans les zones rurales, où l’accès aux soins psychologiques est limité [1]. Un phénomène préoccupant est l’augmentation de plus de 62 % de leur consommation chez les jeunes entre 2014 et 2021, aggravée par la pandémie de COVID-19 [1][2].

En 2025, la santé mentale est érigée au rang de grande cause nationale, signe de l’ampleur du problème. Mais cette mise en avant souligne surtout l’urgence de repenser les stratégies de prise en charge de la santé mentale.

UNE PRISE EN CHARGE CENTRÉE SUR LE SYMPTÔME : LES LIMITES DE L’APPROCHE CHIMIQUE

Aujourd’hui, les traitements les plus prescrits pour les troubles dépressifs ou anxieux sont les antidépresseurs. Pourtant, leur prescription n’est pas satisfaisante, car elle se traduit souvent par une efficacité limitée et un risque accru d’effets secondaires [3] : vertiges, nausées, cardiotoxicité, troubles sexuels, effets anticholinergiques, fatigue et dans certains cas, la prise de poids, auxquels peuvent s’ajouter la dépendance et le syndrome de sevrage. Ainsi, même si ces molécules peuvent parfois soulager les symptômes (tristesse, fatigue, angoisse), elles ne traitent pas les origines profondes du mal-être. Cette dépendance à une solution chimique met en lumière une approche centrée davantage sur le traitement des symptômes (peu efficace !) que sur une véritable résolution des causes profondes. Un changement de paradigme est donc nécessaire : repenser l’individu dans sa globalité, mettre en avant la prévention, et promouvoir une approche systémique de la santé mentale. En effet, de nombreuses causes dépassent le cadre individuel et mettent en lumière les interactions complexes entre l’environnement d’une personne, le fonctionnement de nos systèmes sociaux et économiques, et leur impact sur le bien-être psychique. S’il n’est pas toujours possible de faire évoluer le contexte dans lequel nous évoluons (du moins rapidement), nous pouvons cependant nous rappeler que nous ne sommes pas qu’un cerveau, et que ce cerveau est incarné…

UNE APPROCHE HOLISTIQUE : LE CORPS ET L’ESPRIT INDISSOCIABLES

Pour comprendre la santé mentale de manière holistique, il est crucial de rappeler que le cerveau n’est pas une entité isolée, mais qu’il est incarné, c’est-à-dire profondément intégré au corps et influencé par son environnement [4][5]. Cette perspective rompt avec l’idée, longtemps dominante en médecine, que l’esprit et le corps fonctionnent de manière indépendante.

Les avancées récentes en neurosciences, en psychologie et en biologie confirment notamment que la santé mentale ne peut être dissociée de l’état physique du corps.

Rappelons en effet que le cerveau communique en permanence avec les autres organes via des réseaux complexes, comme le système endocrinien (hormones), le système immunitaire ou encore le microbiote intestinal. Ce dialogue constant influence non seulement les fonctions cognitives (mémoire, attention, raisonnement), mais aussi les émotions et l’humeur.

L’axe microbiote-intestin-cerveau joue ainsi un rôle crucial dans le maintien de la santé mentale. Des perturbations de l’écosystème intestinal peuvent induire des troubles de l’humeur et de l’anxiété, et favoriser la dépression [6]. L’inflammation chronique, souvent causée par une dysbiose intestinale, le stress ou une mauvaise alimentation, affecte aussi directement le cerveau. Des molécules pro-inflammatoires peuvent altérer la barrière hémato-encéphalique et les circuits cérébraux liés à la motivation et au plaisir, contribuant ainsi à des états dépressifs [7].
Les hormones, et en particulier le cortisol, jouent également un rôle fondamental dans la régulation de l’humeur. Le stress chronique suractive l’axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, perturbant ainsi le fonctionnement normal du cerveau [7].
Bref, notre santé physique influence directement notre santé mentale.

QUELLES IMPLICATIONS POUR LA SANTÉ MENTALE ?

Si le cerveau est incarné, il est évident que traiter les troubles mentaux ne peut pas se limiter à une approche centrée uniquement sur la chimie cérébrale. Il faut aussi intervenir sur le reste du corps et sur les interactions entre le cerveau et son environnement.

Une alimentation santé, riche en micronutriments essentiels (magnésium, zinc, oméga-3), en fibres et en aliments fermentés, contribue à un microbiote sain, et donc à une meilleure santé mentale.

L’activité physique ne se limite pas à des bénéfices musculaires ou cardiovasculaires. Il favorise lui aussi un microbiote sain, et stimule également la production de neurotransmetteurs comme la dopamine et les endorphines, qui sont essentiels pour réguler l’humeur.

Des pratiques comme le yoga, la méditation, la cohérence cardiaque ou la respiration consciente agissent sur le système nerveux parasympathique, diminuant les niveaux de cortisol et favorisant un état de calme et de bien-être.

Les compléments alimentaires, et notamment certains micronutriments, les probiotiques psychobiotiques et les plantes adaptogènes peuvent également être des aides précieuses pour prévenir et mieux accompagner des troubles de la santé mentale. Sans accoutumance ni effets secondaires, pris à bon escient, ils permettent bien souvent de prévenir la prise de médicaments psychotropes.

On pensera notamment aux omégas 3, à la vitamine B6 et au magnésium dont les carences, fréquentes dans la population, impactent directement notre humeur, favorisant anxiété et dépression.
Les probiotiques psychobiotiques, des souches spécifiques agissant sur l’axe intestin-cerveau, font également l’objet d’études prometteuses. Selon plusieurs études, Lactobacillus helveticus et Bifidobacterium bifidum exercent ainsi des effets antidépresseurs et anxiolytiques [8][9][10].

Les plantes adaptogènes, commela rhodiole, l’éleuthérocoque et le schisandra, renforcent nos capacités d’adaptation au stress et atténue la fatigue mentale [11].

Le millepertuis et le safran agissent positivement sur la régulation de l’humeur en augmentant naturellement les niveaux de dopamine et de sérotonine [12][13].

On pourra également penser à l’eschscholtzia, la valériane et au CBD en cas de troubles du sommeil associés aux troubles de l’humeur.

L’intégration des plantes, des probiotiques et des micronutriments dans une approche globale permet de construire une prévention individuelle efficace. Au-delà de la prise de compléments, il s’agit aussi d’encourager un mode de vie sain : alimentation équilibrée, activité physique régulière, réduction du stress et soins du microbiote intestinal et du sommeil. C’est ainsi que nous pourrons repenser la santé mentale de façon préventive et holistique.

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LES CONSEILS DE NATURELLES

Le laboratoire LPEV est le spécialiste de la santé mentale et propose une gamme complète de plantes et micronutriments ciblés sur ce fléau des temps modernes : plantes adaptogènes, acides gras essentiels, minéraux, psychobiotique.

En s’appuyant sur des études publiées, LPEV propose ainsi les 2 souches psychobiotiques scientifiquement validées combinées dans une solution innovante : NERGEFLORE® PSYCHOBIOTIQUE +4M. 1 seule gélule par jour suffit ! MAGNESIUM LPEV® et OMEGA 3 DHA LPEV® pourront également vous aider.

LPEV a également développé une gamme de qualité en phytothérapie qui comprend notamment :

RHODIOLE SHR-5 qui a montré son efficacité dans la dépression légère à modérée [14].

NERG’ADAPT® 232-S, qui combine des extraits de rhodiole, de schisandra et d’éleuthérocoque et constitue un complément de choix pour faire face au stress et à la dépression.

NERGECALM®, particulièrement adapté en cas d’anxiété.

MAGNESIUM LPEV®, 70% de la population est en carence de magnésium. Le magnésium associé à la vitamine B6 et la taurine permet la pénétration du magnésium dans les cellules et donc son efficacité.

ESCHSCHOLTZIA VALERIANE LPEV® pour favoriser la qualité du sommeil.

* Pour le stressé chronique, en l’absence de symptômes cliniques, mais qui se fait du souci pour l’avenir et pour ses proches, tout en continuant à avoir une vie active, RHODIOLE SHR-5 (+ magnésium) afin d’éviter l’excès de cortisol qui le ferait passer d’un stress bien géré à un stress mal géré.

* Chez la personne à tendance dépressive, il est important de freiner la sécrétion du cortisol qui s’emballe et de remonter les taux de sérotonine et dopamine. RHODIOLE SHR-5 et plantes adaptogènes combinés pourront aider.

LPEV propose également d’autres plantes adaptogènes spécifiques telles que l’ASTRAGALE, ELEUTHEROCOQUE, MILLEPERTUIS…

Attention, certains de ces compléments et plantes présentent des précautions d’usage. N’hésitez pas à prendre conseil auprès de votre praticien, il saura vous donner un conseil personnalisé ou auprès du laboratoire au 04 76 28 45 95 ou sur le site internet : https://www.lpev.fr

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